Jamais l’adage Si vis pacem, para bellum1 n’aura été aussi bien illustré que par l’ouvrage synthétique de Noam Chomsky portant sur la qualification de la politique étrangère des États-Unis. Précis et étayés sur des enquêtes bien répertoriées, les huit articles qui constituent ce livre sont au service du même diagnostic mettant en relief la nature belliqueuse de la politique étrangère américaine, contrairement au discours classique de défense des libertés et des droits de l’homme mis régulièrement en avant par les autorités officielles américaines