La Traversée de la mangrove permet de présenter une articulation entre plusieurs voix narratives qui ont un point de vue et une relation à l’étranger qui vient de mourir, Francis Sancher. Si tous les personnages se sentent concernés par la mort de Francis Sancher, l’écriture révèle un traumatisme généalogique qui affleure dans les relations. L’article s’intéresse aux marques de style de Maryse Condé qui tournent autour de cette quête en utilisant les concepts élaborés par Henry Louis Gates en critique littéraire. La Traversée de la mangrove semble s’inscrire davantage dans les prolongements du mouvement de la négritude que ceux de la créolisation.
Crossing the mangrove allows us to present an articulation between several narrative voices that have a point of view and a relation to a foreigner that has just died, Francis Sancher. If all the characters feel concerned by the death of Francis Sancher, the writing reveals a genealogical trauma that flushes in relationships. The article focuses on the style marks of Maryse Condé that revolve around this quest using the concepts elaborated by Henry Louis Gates in literary criticism. Crossing the mangrove seems to be more aligned with the negritude movement than the one of the creolization.