Cette étude constitue un premier survol de l’emploi de « etc. » dans les nouvelles, les romans, les récits de voyage et les chroniques de Maupassant. Ce dernier genre montre une fréquence beaucoup plus élevée de « etc. ». La différence quantitative, notamment par rapport à la nouvelle, indique que son emploi ne dérive pas du format bref, mais de la nature du passage abrégé et des conditions génériques. Dans la chronique, la parole discursive appelle ainsi un emploi plus fréquent de « etc. » par son argumentation adressée directement au lecteur. L’étude propose aussi d’explorer encore le contenu omis par « etc. » afin de reconstituer le savoir supposé des lecteurs de l’époque ainsi que de s’interroger sur la possible distanciation entre expression langagière et phénomène référentiel.

This study constitutes a first overview of the use of “etc.” in the short stories, the novels, the travel accounts, and the chronicles of Maupassant.This latter genre show a much higher frequency of “etc.” The quantitative difference, in particular compared to the short story, indicates that this use does not follow from the brief format but rather derives from the nature of the abbreviated passage and the genre parameters. In the chronicles, the discursive speech privilege thus the use of “etc.” in a discourse addressed directly to the reader. The study also proposes to explore further the content omitted by “etc.” in order to reconstruct the supposed knowledge of the actual, historical readers as well as to reflect upon the possible distance between language expression and referential phenomena.