La réception mouvementée de deux romans suédois pour adolescents, en France, au début des années 2000, permet de s’interroger sur le traitement de la thématique sensible de la violence gratuite exercée par des adolescents et de montrer comment cette thématique affronte brutalement une doxa propre à la littérature de jeunesse. À travers la réception et la traduction de ces deux romans, il est alors possible de mettre en lumière une résistance française face à la phobie de l’idylle suédoise.
The reception of two Swedish novels for teenagers in France in the early years of 2000 raises questions on the treatment of the sensitive topic of “violence with no apparent reasons” and how it brutally goes against a doxa, specific to children's literature. Through the reception and translation of these two novels it is possible to highlight a French resistance against a Swedish phobic idyll.