Human land use can have lasting impacts on landscape characteristic, yet there remains a lack of information on how former land use affects plant communities in protected African grasslands. In this study, we investigated how land uses prior to the creation of Kitulo National Park, Tanzania, shaped the presence and abundance of the native shrub, Helichrysum species. We evaluated both plant species composition and soil properties across the park by dividing our sample into three different zones of historical land use based on participatory mapping. We divided the park into three former land uses: (1) livestock grazed and cultivated; (2) grazed only and (3) wild grazing with limited human impact. We observed that former grazed cultivated land use had five times higher Helichrysum abundance than former ‘wild’ land use. Soil pH, magnesium and phosphorus levels varied significantly across zones of historical land use but not between sites with and without Helichrysum species. Helichrysum splendidum was more abundant in soils with low soil phosphorus and magnesium concentrations. Our study demonstrates that historic grazing and cropping land uses through changes in soil nutrient properties can explain current Helichrysum species spread in protected areas. As such, conservation management plans would benefit from integrating mapping of former land uses to target interventions for problematic encroaching shrubs.

L’utilisation des terres par l’homme peut avoir des effets durables sur les caractéristiques du paysage, mais on manque encore d’informations sur la manière dont l’ancienne utilisation des terres affecte les communautés végétales dans les prairies protégées d’Afrique. Dans cette étude, nous avons examiné comment l’utilisation des terres avant la création du parc national de Kitulo, en Tanzanie, a influencé la présence et l’abondance de l’espèce d’arbuste indigène, Helichrysum. Nous avons évalué la composition des espèces végétales et les propriétés du sol dans l’ensemble du parc en divisant notre échantillon en trois différentes zones d’utilisation historique des terres, sur la base d’une cartographie participative. Nous avons divisé le parc en trois anciennes utilisations des terres : (1) pâturage et culture ; (2) pâturage uniquement et (3) pâturage sauvage avec un impact humain limité. Nous avons observé que les terres anciennement soumises au pâturage et à la culture présentaient une abondance d’Helichrysum cinq fois supérieure à celle des terres anciennement soumises à l’utilisation « sauvage ». Les niveaux de pH, de magnésium et de phosphore du sol variaient considérablement entre les zones d’utilisation historique des sols, mais pas entre les sites avec et sans espèces d’Helichrysum. L’Helichrysum splendidum était plus abondante dans les sols présentant de faibles concentrations de phosphore et de magnésium. Notre étude démontre que l’utilisation historique des terres pour le pâturage et la culture, par le biais de changements dans les propriétés des nutriments du sol, peut expliquer la propagation actuelle des espèces d’Helichrysum dans les zones protégées. Ainsi, les plans de gestion de la conservation gagneraient à intégrer la cartographie des anciennes utilisations des terres afin de cibler les interventions sur les arbustes envahissants qui posent problème.